Revue Communications

 

Présentation

Revue thématique semestrielle, Communications a été créée à l’automne 1961 par Georges Friedmann, Roland Barthes et Edgar Morin. Devenue une publication de référence sur l’étude des communications de masse et les analyses sémiologiques en France, elle a rapidement acquis un rayonnement international. Depuis les années 1980, elle a élargi ses thèmes aux questions anthropo-sociales. Elle publie des articles inédits de scientifiques renommés comme de jeunes chercheurs, en ouvrant des pistes de recherche nouvelles et en privilégiant une transdisciplinarité exigeante. Plus de 1500 contributions sont désormais directement accessibles. Avec, parmi bien d’autres, des articles de Theodor W. Adorno, Roland Barthes, Umberto Eco, Moses Finley, Philippe Ariès, Tzetan Todorov, Félix Guattari, Serge Moscovici, Mary Douglas, Clifford Geertz, Jacques Le Goff…

La revue Communications est publiée par le Laboratoire d’anthropologie critique interdisciplinaire (LACI), équipe de recherche du LAP, Laboratoire d’anthropologie politique (Centre national de la recherche scientifique CNRS / École des hautes études en sciences sociales EHESS). Elle est éditée et diffusée par les Éditions du Seuil. La revue est soutenue par CNRS Sciences humaines & sociales et le Centre national du livre (CNL).

 

Les numéros de Communications sont élaborés autour d’un thème. Ils se soucient de faire communiquer les disciplines et de dessiner des nouvelles directions de recherche.
 

Accès en ligne

Les numéros de la revue Communications publiés depuis 1961 sont en ligne,

  • en accès ouvert sur Persée et Cairn,
  • à l’exception des derniers numéros, disponibles en accès restreint (à l’article) sur Cairn (barrière mobile : 1 an).

 

→ Tous les numéros parus en librairie et en ligne

 

Vient de paraître

« Le mythe de la science »

Communications, n° 113, novembre 2023
Numéro dirigé par Antonella Romano

Les relations que les sociétés entretiennent avec la science s’inscrivent dans un ensemble de temporalités larges. Dans les espaces occidentaux, elles structurent leur histoire et ont pris un tour singulier à partir de la « révolution scientifique » à l’époque moderne.

Ce volume propose de discuter l’histoire des savoirs avec pour objectif d’interroger les multiples sens du terme « science », mobilisé si abondamment dans l’espace public et académique.

Les expressions des relations que nos sociétés entretiennent avec la science déterminent autant les réponses que les enjeux des choix économiques : quels sont les modèles de (dé)croissances associés à des choix technoscientifiques multiples ? Quel poids accorder à l’expertise scientifique dans le débat politique ? Quel rapport au travail ou à la consommation porte telle innovation scientifique ? Autant de questions que ce numéro aborde, avec un constat largement partagé : la non-neutralité de la science et le caractère constitutif de son rapport au politique.
 
 
 


Le comité de rédaction de la revue Communications se joint au mouvement de protestation sociale contre la réforme des retraites et contre le projet de loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR). Attaché aux valeurs de solidarité, de justice sociale et de partage des connaissances, il s’oppose aux progressives destructions du service public et marchandisation des savoirs. Défendant une recherche indépendante, fondamentale et de qualité, il rejette la fragmentation et la précarisation que le projet de LPPR induit pour les chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants et personnels d’appui à la recherche (ITA et BIATSS). Il rappelle le rôle essentiel de postes statutaires, tant de chercheurs que d’ITA et BIATSS, pour une recherche ouverte et de qualité, ainsi que de financements pérennes, absolument indispensables à l’édition d’une revue de sciences sociales. Il dénonce la volonté d’assujettissement de l’élaboration des savoirs et de leur transmission à des logiques instrumentales, voire industrielles et l’imposition de logiques managériales, fondées sur la compétition, sans prise en compte des modes de fonctionnement spécifiques de la recherche fondamentale. Il s’insurge contre la précarisation des jeunes chercheurs et des personnels d’appui à la recherche et le sacrifice d’une génération qui, malgré l’originalité et la qualité de son travail, est durablement voire perpétuellement condamnée à l’incertitude des lendemains en raison de la réduction drastique du nombre de postes.


 

ISSN

— Communications (Paris. 1962), ISSN 0588-8018 (imprimée)
— Communications (Paris), ISSN 2102-5924 (en ligne)