Résister par l’enjaillement. Danser le coupé-décalé à Abidjan (Côte d’Ivoire)
		Par Sarah Andrieu, Mahesse Kolé	
	
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Lorsque le coupé-décalé fait son apparition en 2002, la Côte d’Ivoire est en proie à une crise militaro-politique qui affecte profondément la vie des Ivoiriens. Si le reggae ivoirien s’empare des thèmes de l’ivoirité et de la xénophobie et évoque la « résistance », la « libération », le « patriotisme », les promoteurs du coupé-décalé s’attachent à promouvoir la joie, l’enjaillement. Cet article décrit ces luttes non mises en mots ni intellectualisées, mais incarnées et mises en jeu dans des techniques du corps extra-ordinaires.
mots-clés
- coupé-décalé
 - danseurs et danseuses
 - Côte d’Ivoire
 - enjaillement
 - subjectivité