La dimension subie

Par François Laplantine, entretien avec Yoann Moreau
Français

RÉSUMÉ

Une catastrophe ne peut être appréhendée comme un fait social parce qu’elle défait le social. Elle est le surgissement d’un « dehors » (Blanchot), d’une « extériorité » (Levinas), qui résiste à la logique positive de l’explication et nous incite à réfléchir non plus sur l’agir mais sur le subir. L’expérience toujours singulière d’une catastrophe génère du décept, c’est‑à-dire du renoncement à l’abstraction et à la généralisation du concept. Mais si une catastrophe ne peut être dite totalement, du moins peut-elle être remémorée et rescénarisée. En particulier par la recherche de formes artistiques allant dans le sens de la raréfaction.

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