Depuis les années 1970, la multiplication de nouvelles maladies infectieuses d’origine animale affectant la santé humaine a conduit à l’adoption du concept One Health dans la gouvernance sanitaire internationale. L’article montre que sa mise en œuvre repose essentiellement sur des dispositifs de biosécurité qui en limitent la portée. En particulier la santé animale reste traitée de façon anthropocentrée et ne permet pas de repenser les relations entre humains et animaux.